A l’instar des Etats-Unis, la philanthropie familiale se développe en France. C’est l’un des principaux enseignements des « Rencontres internationales des philanthropes », organisées hier par Le Monde et la Fondation de France, à Paris.
Lundi 3 février, Le Monde consacrait un intéressant article au phénomène. « Tiraillés entre le souhait de rester discrets et la volonté de mettre en lumière leurs projets, les philanthropes français sortent peu à peu de l'ombre », estime le quotidien du soir qui s’est appuyé sur un livre d’enquête à paraître le 5 mars, La Philanthropie : une affaire de familles (éd. Autrement). Non seulement les familles philanthropes sortent du bois, mais on observe même la création d’associations, comme Un esprit de famille. Objectifs : promouvoir et améliorer leur action, mais aussi développer une « philantropie à la française ». Quelles sont les motivations de ces philanthropes, à la tête de 250 à 300 fonds ou fondations en France ? La motivation fiscale n’est qu’une motivation parmi d’autres : « Elles sont diverses et intimes, étroitement liées à leur histoire, aux relations entre les membres de la famille, et aussi à leur rapport à l'argent ».
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Illustration : ©Fondation de France
