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Après le lait, les œufs…puis la viande

Philanthropie .

Publié le 22 décembre 2014

Après le lait, aux œufs de se voir défiscalisés. Et ce, avant Noël. C'est en tout cas ce que Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement et ministre de l'Agriculture, a promis au président des Restos du Cœur, afin de favoriser les dons en nature à l'association, qui croule sous les demandes de plus d'un million de Français dans le besoin.

L'an dernier, le gouvernement, la filière du lait et les Restos avaient conclu un accord pour rendre déductible 60 % de la valeur du lait donné. Cette fois, c'est donc au tour des producteurs d'œufs de demander leur reste : « On y travaille depuis un bon mois. On est en train de mettre cette mesure en place, a indiqué Stéphane Le Foll, le 16 décembre, sur RTL. On l'a fait pour le lait. C'était plus facile parce qu'on a travaillé avec les coopératives, mais on va le faire pour les œufs, si possible avant Noël ». Et l'enjeu n'est pas mince, puisque si l'on produit 14 milliards d'œufs par an en France, l'an dernier, seulement 900 000 œufs avaient été donnés. Voilà qui pourrait donner un sacré coup d'accélérateur à la collecte. « Pour évaluer le don, a expliqué Franis Damay, membre du Comité National pour la Promotion de l'Oeuf, au Figarola base de calcul sera le prix moyen de revient annuel de l'œuf ». Sachant que « la différence de prix peut varier de un à cinq au profit du bio ».

Sur cette lancée, quatre associations d’aide alimentaire ont demandé le même traitement, cette fois, pour… la viande. Les banques alimentaires, la Croix Rouge, les Restos du cœur et le Secours populaire ont ainsi souhaité que l'incitation fiscale puisse « concerner l'ensemble des filières de production agricole ». En particulier « les produits carnés [qui sont] prioritaires car ce sont les denrées les plus coûteuses qui font le plus souvent défaut ». Solaal, une association travaillant pour le développement des dons en nature des agriculteurs a réclamé la même chose, mais cette fois, pour les pommes et les pommes de terre. Pourquoi se priver ?

Illustration : © Opinion Internationale

 

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