Les associations ont plutôt la cote, mais elles doivent continuer à être pédagogues auprès de leurs donateurs. C’est l’enseignement que l’on peut tirer de la 4e édition du baromètre de la confiance, réalisé par TNS Sofres et le Comité de la charte.
Premier constat : la confiance du grand public dans les associations et fondations se renforce (+ 7 % de « plutôt confiants » par rapport à l’année dernière, soit 44 % des personnes interrogées), même si les « très confiants » (4 %) « représentent toujours une faible part », note l’étude. Ceux qui font le plus confiance sont les moins de 35 ans, les CSP +, sympathisants de gauche, et surtout, les donateurs occasionnels qui, c’est une bonne nouvelle, ont de plus en plus confiance dans leurs associations.
Reste les facteurs de méfiance traditionnels : la (non) transparence financière des associations et fondations et le contrôle dont elles sont l’objet sont toujours sujets à caution, comme, dans une moindre mesure, l’efficacité de leur action. « L’existence d’un contrôle reste le premier levier de confiance, pointe l’étude. Celui-ci doit porter sur l’affectation des fonds aux causes annoncées tout autant que sur la bonne gestion ». Mais les choses progressent : un quart des Français considèrent ainsi désormais qu’elles sont suffisamment contrôlées, c’est 4 % de plus que lors du dernier baromètre.
A noter enfin, une intéressante partie de l’enquête est consacrée aux raisons du « non don » : 4 non donateurs sur 10 évoquent un manque de confiance dans les organisations. Chez les jeunes, c’est l’absence de moyens qui est la première cause de non don mais aussi, pour la moitié d’entre eux, le manque de confiance.
Le besoin d’une information pédagogique, même rarement (« une à deux fois par an ») se fait donc naturellement sentir, notamment chez les jeunes qui estiment dans leur majorité qu’Internet (sites, blogs, forum…) est un bon vecteur d’information.
Illustration : ©Lifethatis
