Le mouvement a été amplifié par la crise Covid. Le secteur de la publicité a entamé son virage responsable, à tous les niveaux : impact carbone des communications, diversité et lutte contre les stéréotypes... et évidemment réversion de dons selon divers mécanismes par les régies publicitaires (voir ici le tour d'horizon assez complet proposé par le site emarketing.fr, qui pousse au passage à s'interroger sur la responsabilité des communications associatives...). En la matière, deux structures spécialisées dans la publicité digitale solidaire continuent à avancer.
Le pionnier, Goodeed, né en 2014 avec la vocation de transformer le surf sur Internet en don, étend le format solidaire du spot web aux contenus digitaux... mais aussi print. Grâce à son partenariat avec Uni-médias (Parents, Santé Magazine, Naturissime, Régal, Maison Créative, etc.), les publi-rédactionnels mettant en avant les engagements solidaires des annonceurs, tant dans les magazines papier que sur les sites Web des médias du groupe, permettront de générer des dons aux associations (voir ici le communiqué d'Uni-médias). Goodeed, annonçait aussi en juin, un partenariat d'ampleur avec le moteur de recherche Qwant, pour habiller de solidarité sa page d'accueil (voir ici le communiqué).
Annonces aussi du côté de WhatRocks, opérateur plus récent ayant opté pour les dons non pas en euros mais en Rocks, jetons de blockchain à valeur fixe. Après avoir lancé ses tests en 2019, la WhatRocks Foudation – soutenue par quelques poids lourds, de L'Oréal à Publicis – a officialisé lors du salon Vivatech en juin le lancement opérationnellement de son porte-monnaie solidaire, crédité directement par les marques à l'issue du visionnage de publicité labellisées. Premier pas en France et au Canada, avant de s'attaquer aux marchés britannique et américain en 2022 (en lire plus ici sur l'ADN).
