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Crowdfunding : pourquoi il a le vent en poupe ?

Philanthropie .

Publié le 01 février 2016

Ah ! le crowdfunding… Maintenant, c’est aux entreprises de se convertir. Le site de collecte HelloAsso vient ainsi de lancer le matched-crowdfunding.

L’idée est simple : par ce système, une entreprise double le montant donné par des donateurs en ligne. « Jusque-là le mécénat était accessible aux grandes entreprises qui disposent de fondation et de réseaux, explique Charlie Tronche, porte-parole d'HelloAsso (dans un article à lire ici). 
Le matched-crowdfunding permet de relier les associations qui ont besoin d’un soutien financier, sans savoir à qui s’adresser, et les entreprises qui veulent donner, sans savoir à qui et pourquoi ».
C’est bien connu, avec ses 150 plateformes et ses 1,3 million de donateurs depuis 2007, la France est une championne du crowdfunding. La toujours passionnante revue en ligne TheConversation a publié un long article où il revient sur les raisons de ce succès, à travers le prisme des médias. Comment les médias perçoivent-ils le crowdfunding ? Comme une alternative ou un complément ? Et participent-ils à la démocratisation de la figure du mécène ?

Dans le cadre d’une enquête du programme de recherches Collab, financé par l’Agence nationale de la recherche et portant sur le crowdfunding et le crowdsourcing dans les industries culturelles, le site a passé en revue 1 685 articles de presse pour en savoir plus. Globalement, « le crowdfunding, et ses multiples formes (donation-basedreward-basedlending ou equity), suscite des espoirs depuis son apparition en France en 2007. Malgré certains discours méfiants lors de ses premières années d’existence, la presse quotidienne nationale reste majoritairement enthousiaste envers ce modèle alternatif d’accès au capital, censé promouvoir et soutenir la création au sein de ce que nombre de ses acteurs nomment l’“économie créative”, qu’ils considèrent comme un nouveau paradigme pour nos sociétés »

La forte médiatisation du crowdfunding conduit ainsi à l’envisager comme le « David » contre le Goliath des majors culturelles, et a pour effet de diffuser un discours sur le don « comme seule forme désintéressée de financement de la culture, et donc comme unique voix garantissant une véritable “indépendance” artistique, éloignée de la standardisation du circuit commercial traditionnel ». Enfin, la figure du mécène est complètement chamboulée par la médiatisation du crowdfunding.

Pour lire l’intégralité de l’article, c’est ici.

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