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Le don, l’intérêt général (et privé)

Relation donateurs .

Publié le 20 janvier 2016

On le sait, les leviers financiers sont primordiaux quand il s’agit d’inciter au don. Une vérité aussi ancienne que le débat sur la « sincérité » du don, quand celui-ci permet d’alléger, parfois sensiblement, l’imposition du généreux philanthrope ou de l’entreprise mécène.

Le Nouvel économiste s’est penché le 14 janvier sur cette mécanique à la fois efficace et décriée en rappelant une vérité : malgré la crise, les Français continuent à donner à un niveau relativement élevé. Une affirmation corroborée par le Baromètre 2014 de la générosité de France Générosités : la générosité des Français n’a pas significativement faibli entre 2011 et 2013. En 2014, on note même une progression de 2,4 % des dons reçus par les organisations d’intérêt général par rapport à 2013.

Alors, élan cynique ou solidarité sans arrière-pensée ? Ni l’un ni l’autre, répond Le Nouvel économiste, pour qui les mécanismes d’allègement fiscal encouragent un cercle vertueux au profit de l’intérêt général. « Contribuer à l’intérêt général en étant solidaire reste la motivation principale des entreprises », explique le quotidien économique, même si « la solidarité n’est plus la seule motivation des donateurs ».

Les limites de la défiscalisation à tout crin ne sont pas occultées. Ainsi, si Facebook s’est offert un gros coup de pub avec le virage philanthropique de son patron Mark Zuckerberg, il n’en reste pas moins que la géant de la Silicon Valley s’est acquitté de… 319 167 euros d’impôt au fisc français en 2014. L’impôt, cette autre façon de contribuer à la solidarité collective... 

Illustration : © Fiducial

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