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Dons à l'enseignement supérieur : le « oui, mais pas tout de suite » des Alumni

Grands donateurs .

Publié le 20 novembre 2012

Ce n'est pas une bonne nouvelle qu'a révélée le 2e Baromètre AlumniOpinionWay/Wdm.directinet/Excel sur « La générosité des diplômés et des étudiants envers leur établissement » publié en novembre.

Conduite auprès de 1001 diplômés, l'enquête fait état d'« une certaine prise de distance des anciens vis-à-vis de leur établissement, notamment quant à l’importance de maintenir le lien (- 9 points). Fait plus remarquable encore, leur intention de don, en chute libre (35 %, - 16 points !) traduit un réel décrochage ». L'an dernier, ils étaient ainsi 51 % à déclarer leur intention de donner... « A l’heure de la crise, le comportement des Français face au don change et se recentre vers les secteurs les plus prioritaires : le social, la recherche médicale », a expliqué Jérôme Deana, directeur du développement et de la communication d’Excel, à letudiant.fr
Mais pas de quoi désespérer pour autant. D'abord, la morosité actuelle semble, pour l'instant, ne pas avoir d’impact sur l’acte de don, stable à 7 %. En outre, le travail de sensibilisation conduit auprès des étudiants actuels ne sera sans doute pas sans effet dans les années à venir : « Chez les étudiants, la culture du don semble s’installer durablement, indique ainsi le Baromètre. Tous les indicateurs progressent positivement ». Le « sentiment d’attachement » à son établissement, qui concerne 72 % des étudiants, progresse de 10 points en un an ! Sur « l’intérêt de faire un don à son établissement », ils sont aussi + 5 % à juger cela utile... « En pourcentage, [les étudiants] sont même plus nombreux que les diplômés à déclarer avoir fait un don à leur établissement (8 % des étudiants vs 7 % des diplômés) ».

Comment déclencher le passage à l'acte ? L'étude souligne que plus le projet est vague, moins il mobilise. Mais surtout que la grande majorité des élèves n'a jamais été encore sollicitée... Bref, que « l'attitude favorable » des répondants, notamment des étudiants à l'université, est « sous-exploitée ». Ne jamais oublier que la collecte de fonds est avant tout... une course de fond.
Pour plus d’informations sur cette étude, retrouvez Gaël Colin (\EXCEL) et Didier Lopes (Wdm.directinet) le 11 décembre au petit-déjeuner AFF dédié au sujet. Une session sur le sujet sera également dispensée pendant la 8e conférence de fundraising pour l'enseignement supérieur et la recherche des 29, 30 et 31 janvier prochains.   

 

Illustration : ©Freepik

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