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E-fundraising : un désinvestissement préoccupant

Digital .

Publié le 30 avril 2014

Le don en ligne se banalise, et tant mieux ! Mais gare à ne pas ralentir nos efforts pour le développer.

Le 4e Baromètre e-donateurs réalisé par l’Agence LIMITE et l’Ifop (à lire ici dans son intégralité) révèle ainsi une baisse du nombre de donateurs en ligne – comme d'ailleurs, du nombre de donateurs en général - en 2014. Ils étaient ainsi 27 % à donner en ligne en 2013, contre 22 % en 2014 sur la même période.« Conséquence de la banalisation du e-don constatée en 2013 (notamment avec l’adoption de plus en plus massive de cette pratique par les seniors), le don en ligne se tasse, comme c’est le cas de l’ensemble des dons », constate l’Agence LIMITE.

Si les jeunes générations sont les cibles principales du don online et de ses corollaires – microdons, réseaux sociaux, don sur mobile, etc. –, ces « pratiques émergentes » s’installent progressivement dans toutes les classes d’âge. Mais le secteur du « non-profit » est encore à la traine. D’autant que le budget marketing dédié au Web est en baisse en 2014 : « Pour les 26 associations ou fondations les plus performantes sur Internet, estiment les auteurs du baromètre, on passe de 6,65 % du budget marketing total en 2013 à 3,26 % en 2014, alors que la part des dons en ligne dans la collecte totale est, pour ces 20 organisations, restée stable, à 8,85 %, dans un contexte général de baisse des collectes ».

Et l'agence de communication de conclure : « Face à l’émergence rapide de nouveaux acteurs sur le marché français de la collecte de fonds, pure players du web, organisations ou actions caritatives transfrontalières, établissements publics, écoles ou collectivités qui investissent dans un fundraising professionnel, crowdfunding d’entreprises engagées, etc., les dirigeants de la plupart des grandes associations ou fondations françaises semblent tétanisés. […] Et pourtant, le présent baromètre montre depuis quatre ans que les associations et fondations qui investissent le plus gagnent des « parts de marché » sur les collectes de fonds de demain ».

 

Illustration : ©Thari Trust Lesotho blog

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