Le 10 août 2007, la loi LRU était votée. Elle allait changer en profondeur le paysage de l’enseignement supérieur et la recherche (ESR), notamment en permettant aux établissements publics de créer leur fondation. A l’occasion de la 12ème conférence pour l’enseignement supérieur et la recherche organisée par l’AFF les 7 et 8 mars prochains, un petit point s’impose sur les mutations actuelles de l’ESR. Et on peut dire que ça bouge…dans tous les sens ! Au point qu’il n’est pas toujours facile pour les fundraisers de s’y retrouver dans un paysage aussi mouvant.
Partout, les fusions s’accélèrent. La dernière en date a eu lieu à Paris. Après un mois de décembre marqué par une mobilisation étudiante contre le projet, l’université Paris Diderot a finalement voté en faveur d’une fusion avec Paris-Descartes et Sorbonne nouvelle, afin de créer une grande université de 85 000 étudiants d’ici 2019 (lire ici). A noter, la fusion de Centrale et de Supélec, entamée il y a plusieurs années, vient d’être achevée avec succès (lire ici).
Si, en dix ans, on ne compte plus les nouvelles structures qui se sont créées, il faut aussi souligner l’émergence de nouvelles mœurs. Fini (enfin presque !) le temps où l’on entretenait avec sa fac un rapport anonyme et froid. Aujourd’hui, le sentiment d’appartenance s’est développé. Au point que l’université de Corse a ouvert une boutique où l’on vend des pulls et même des bodys de bébés aux étudiants ! (lire ici).
En dix ans, on s’est aussi aperçus que l’enseignement supérieur et même la recherche créaient de la richesse – la preuve, le secteur attire les entreprises mécènes ! Une récente étude vient ainsi de démontrer que pour 10 emplois directs l’ESR en soutient le double ! (lire ici)
Et pour ce qui nous intéresse encore plus : la collecte ? Sur ce point, RDV les 7 et 8 mars prochains !
Illustration : © Sorbonne
