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Lectures d’été sur l’altruisme…

Management et développement personnel .

Publié le 30 août 2016

Le Monde a publié une jolie et passionnante série d’été sur les ressorts de l’altruisme, cette vertu chére à tout fundraiser. Les six volets de la série sont des articles traduits de Books, le mensuel américain. Ils posent toute une foule de question aux réponses incertaines : sommes-nous plus altruistes que nos ancêtres ? Existe-t-il un « quotient d’empathie » comme il existe un QI ? L’égoïsme est-il inné ou acquis ? Comment expliquer l’anonymat requis par certains mécènes ?

De cette série intitulée « Le goût des autres », on retiendra que l’empathie peut paradoxalement favoriser le racisme (on s’identifie plus aux gens « comme nous » qu’aux étrangers) et que l’homo sapiens est le premier être vivant à partager sa nourriture. On peut aussi y lire qu’« une expérience classique, maintes fois répétée, montre qu’en présence d’une paire d’yeux sommairement dessinés, la propension à ­l’altruisme augmente. Pour le dire autrement : je vais venir en aide anonymement parce que même si personne ne me voit, la ­société, elle, me regarde ».


En ces temps troublés, il y a donc des raisons de se réjouir. L’économie du « care » tendrait à remplacer la violence entre les hommes : « L’explosion démographique du XXIe siècle et la révolution des outils de communication qui l’a suivie ont mécaniquement favorisé l’extension du cercle de l’empathie », explique l’un des articles, qui affirme toutefois que des chercheurs s’interrogent sur le risque « intellectuel et moral » d’un Internet pensé « en silos », ou sur la propension des Smartphones à renforcer l’égoïsme et à diminuer l’altruisme. Et l’un des articles de se conclure par cette jolie phrase de Dawkins : « Nous sommes les seuls sur Terre à pouvoir nous rebeller contre la tyrannie des réplicateurs égoïstes ».

Pour en savoir plus, cliquez ici.

Illustration :  © Groupe Gérard Carton

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