Il est clair en tous cas qu’ils agissent plutôt comme outil de légitimation et de crédibilisation de la fondation que comme véritables outils de conseil et d‘orientation. Le CFF proposait également un zoom sur les relations entre fondations et bénéficiaires qui peuvent être de 2 sortes : bénéficiaires directs pour les fondations opératrices (type Fondation d’Auteuil) et bénéficiaires intermédiaires pour les fondations distributives (la majorité des fondations d’entreprise) qui laissent le soin aux porteurs de projet d’assumer la réalisation concrète des projets soutenus.  Alors comment mieux impliquer les bénéficiaires dans une logique plus participative ? Quels processus, outils, formations pour impliquer ces bénéficiaires et profiter de leur « expertise du quotidien » ? Comment trouver les bons moyens pour les interroger, notamment quand il s’agit de publics en difficulté ? Au regard de l’expérience de la Fondation de France ou de la Fondation d’Auteuil, il est clair qu’il s’agit là d’un processus long et coûteux qui engendre des changements en profondeur dans la structuration voire dans la stratégie même des fondations ayant entamé cette démarche. Une action au final toujours enrichissante, si tant est que les fruits de la consultation des bénéficiaires sont bien utilisés : gare aux déceptions de ces derniers si rien ne change !

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Illustration ©CentreFrançaisdesFondsetFondations