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Le linge sale ne se lave qu’en famille…

Société .

Publié le 17 mars 2010

CCFD, ACF, Croix-Rouge et fondation de France réunies autour d’une même table face à des donateurs et une question simple et vertigineuse à la fois : « Haïti, à quoi servent vos dons ? ». Cette réunion de famille promettait d’être intéressante et croustillante. Quel rôle de la Fondation de France dans la collecte pour Haïti ? Y a-t-il eu concurrence déloyale par rapport aux autres associations collectrices ? Quid d’une plateforme de collecte d’urgence ?

Mais le repas se déroule sans encombre, face aux donateurs présents dans la salle, un accord tacite semble régner : pas de remous, sourires et consensus. On évoque les améliorations faites depuis le Tsunami, la mise en place des clusters pilotés par l’ONU pour une meilleure coordination sur place, la sensibilisation des donateurs aux besoins post-urgence, etc. Si Jean-François Riffaud évoque et assume « les parts de marché » des associations et la « concurrence croissante » entre elles, et malgré le faible  nombre de donateurs pour Haïti (120000 pour la Croix Rouge), pas un mot sur le rôle de la Fondation de France dans cette chute, ni sur l’opportunité éventuelle d’une plateforme de collecte d’urgence pour y remédier… De son côté Guy Aurenche, le président du CCFD, en profite pour démentir l’information parue dans Le Figaro sur un communiqué de presse conjoint avec Le Secours Catholique qui dénoncerait clairement  la surmédiatisation de la Fondation de France dans la collecte pour Haïti. Le dessert arrive donc et nous nous préparons à quitter la salle après un repas léger mais qui laisserait sur sa fin. Surprise ! Une question fuse : « en tant que donateur, quel est mon intérêt de donner à la Fondation de France ? » Ah ah ! Les oreilles se dressent, les papilles se réveillent ! Mais Francis Charhon, le directeur général de la Fondation de France est parti et c’est Jean-François Riffaud qui répondra. La chose suivante : l’intérêt est celui du donateur, qui fait son choix en toute liberté. 
A bon entendeur…. Pour le linge sale, on repassera !
 

Illustration :©Mêli Mêlo

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