Comme chaque année, le quotidien Le Monde, partenaire des Rencontres internationales des philanthropes organisées le 13 juin à Paris par la Fondation de France, a consacré un numéro spécial « Argent & placements » à la philanthropie.
Daté du 14 juin (et à lire ici), le journal revient sur « la nouvelle vague » de la philanthropie. Au sommaire, le renouveau d’une philanthropie à la française, composée « d’entrepreneurs, qui n’attendent plus d’avoir vendu leur société pour consacrer une partie de leur temps et de leur argent à une cause » et qui acceptent aussi de se montrer à visage découvert.
Ces philanthrepreneurs entendent apporter leur argent, mais aussi leurs compétences, au secteur associatif. « L’idée selon laquelle le don étant par essence louable, il est inutile d’aller au-delà est quasiment de l’histoire ancienne », affirme Le Monde. Cherchant à améliorer la stratégie des associations, ces grands donateurs brouillent toujours plus les frontières entre business et tiers secteur. Si leur action a le mérite d’entériner une culture de la « quête de l’impact, de l’efficacité des dons » dans le secteur non-profit, « cette doxa de l’efficacité » a un écueil, explique Le Monde : « Se focaliser sur l’impact à court terme risque d’empêcher de financer des programmes de longue haleine ».
Le journal revient aussi sur l’étude « La philanthropie, de l’individuel au collectif », publiée le 13 juin par l’observatoire de la Fondation de France : co-instruction des projets entre philanthropes, mais aussi co-financement et co-construction des projets – avec les destinataires, par exemple, sont des nouvelles tendances.
Illustration : © Carte France
