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Réseaux sociaux : l'avenir de la collecte mondiale ?

Communication .

Publié le 15 février 2017

Les ONG n'en n'ont pas fini avec les possibilités qu'offrent Internet. Et quel chemin parcouru depuis une décennie ! Un rapport sur l'utilisation des nouvelles technologies par les organisations à but non lucratif vient d'être publié par Non Profit Tech for good (lire ici). 
Si l'étude doit être prise avec des pincettes au vu de son absence de représentativité (moins de 5 000 ONG dans le monde ont été sondées, dont seulement 36 ONG sur toute l'Europe, un peu plus de 400 en Afrique, et plus de 2 000 en Amérique du Nord), elle donne quelques indications intéressantes sur les grandes tendances aujourd'hui à l’œuvre en matière d'utilisation des nouvelles technologies.

Qu'y apprend-on ? D'abord, qu'Internet est devenu un incontournable : 9 ONG sur 10 dans le monde (74 % en Afrique) ont un site Internet, et près de 70 % d'entre elles acceptent les dons en ligne. Sur les 15 % des ONG qui utilisent les SMS pour communiquer avec les donateurs et sympathisants, 40 % recourent aux SMS pour collecter (et cela ne devrait faire qu'augmenter, avec la législation qui assouplit la possibilité de collecter par ce biais, notamment en France).

Le plus instructif dans cette enquête est sans doute le zoom fait sur l'utilisation des réseaux sociaux. Là encore, les ONG sont à plus de 90 % sur Facebook : « Les petites ONG comptent en moyenne 4 246 ''J’aime''. Les ONG de taille moyenne en rassemblent 30 133. Les grandes ONG en ont 172 132 », détaille le rapport. 7 ONG sur 10 dans le monde estiment aussi que les réseaux sociaux sont utiles pour la collecte en ligne, et plus de 8 sur 10 jugent qu'elle est un bon média pour mobiliser des bénévoles. 

« 66 % des répondants affirment que leur personnel exécutif souhaite privilégier les réseaux sociaux dans leurs communications et stratégies de collecte de fonds en ligne, ajoute le rapport. Parmi les ONG ayant déclaré que leur personnel exécutif ne privilégie pas les réseaux sociaux, les raisons invoquées sont (1) le personnel exécutif ne connaît pas suffisamment bien les réseaux sociaux (49 %) ; (2) le personnel exécutif ne désire pas consacrer des ressources humaines et financières aux réseaux sociaux (26 %) ; (3) le personnel exécutif ne pense pas que les réseaux sociaux ont une utilité pour l’organisation (16 %) ». Sans surprise, Facebook apparaît comme un outil mieux adapté que Twitter ou Instagram pour communiquer et collecter.


Illustration : Quand j'entends les mots réseaux sociaux, je sors mon revolver  © Slate

> Retrouvez toutes les informations sur http://www.techreport.ngo/francais/2017report.pdf

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