LE PROFIL DE FUNDRAISER

 

L'argent ne fait pas le bonheur... un beau métier, oui ! Preuve que le fundraising ne rend pas heureux que les bénéficiaires des dons, la première édition de Fundorama, observatoire des métiers du fundraising mis en place par l'AFF et le Cerphi en 2010, indiquait ainsi que malgré des salaires moins élevés, les fundraisers font preuve d'un taux de satisfaction au travail supérieur aux cadres travaillant pour le for profit. Motifs de leur épanouissement : la variété des missions, l'autonomie, les bonnes relations avec l'équipe, et surtout l'adéquation entre leurs valeurs et leur pratique professionnelle. Alors finalement, quel est le profil type du fundraiser ?

FUNDORAMA OU LE FUNDRAISER DANS TOUS SES ÉTATS...

L’Association Française des Fundraisers – AFF – a reconduit pour sa 4ème édition, l’étude Fundorama, premier observatoire français des métiers du fundraising. Menée en juin 2016 auprès de 270 professionnels du développement des ressources et du mécénat, cette enquête a pour but de fournir une vision juste et prospective des métiers du fundraising et d’apporter une meilleure visibilité à la profession.

QUI SONT LES FUNDRAISERS 2017 ?

A la découverte du profil de l’échantillon interrogé, le portrait type du fundraiser se dessine. Les acteurs ayant répondu à l’enquête sont plutôt jeunes, 37% ont moins de 35 ans, de sexe féminin à 73% et travaillant à Paris à 47%. Du débutant à l’expert en fundraising, le nombre d’années d’expérience dans la collecte de fonds connaît une forte dispersion. 58% des professionnels interrogés évoluent dans les métiers du fundraising depuis 3 à 10 ans. Signe du dynamisme et de l’attractivité du secteur, 25 % des interrogés ont moins de 3 ans d’ancienneté.

LE FUNDRAISING, UN MÉTIER EN CONSTANTE ÉVOLUTION

Professionnalisation du métier, digitalisation, multiplication des acteurs et reconnaissance du métier… Décrit comme un secteur en perpétuel mouvement, les fundraisers ont conscience des évolutions qui agitent le secteur. Dans ce climat de fortes mutations, les professionnels interrogés se révèlent d’une nature confiante : 95 % d’entre eux se déclarent optimistes quant à l’avenir du métier.

LE VÉCU DU MÉTIER DE FUNDRAISER

La cause défendue par l’organisation (42%) et le sens trouvé dans leur travail (39%) sont les motivations principales des fundraisers pour exercer leur métier. La rémunération apparaît donc comme une motivation secondaire. 57 % des interrogés se disent prêts à gagner moins que dans un autre secteur pour continuer à y travailler. Les fundraisers expriment un fort attachement au secteur dans lequel ils évoluent (95%).

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