Le sport, une cause transversale

Longtemps le sport a été l’enfant chéri du sponsoring, cousin du mécénat en version lucrative. Aujourd’hui, en hybridant les causes, il est vecteur d’inclusion, il contribue à la santé, il forme à la citoyenneté... et développe ses ressources Le sport est une cause d’intérêt général pouvant bénéficier du mécénat selon l’article 238bis du code des impôts.

Plus récemment, on a assisté à l’essor du recours au financement participatif pour les sportifs évoluant dans des disciplines peu médiatisées, notamment à l’occasion des jeux olympiques.

Le financement participatif, ou crowdfunding

Mécanisme qui permet de collecter les apports financiers d’un grand nombre de particuliers au moyen d’une plateforme sur internet  - en vue de financer un projet.

Plusieurs  modalités  de financement participatif existent : le don (avec ou sans contrepartie), le prêt (avec ou sans intérêts) et l’investissement en capital.

L’environnement, du don partisan aux grands donateurs

Les organisations environnementales ont été créées dès les années 1970 et bénéficient d’une forte notoriété. La raréfaction des ressources naturelles contribuent à placer cette cause en cœur des débats et des politiques publiques. D’un don militant, la cause environnementale est devenue grand public. Les associations du secteur se tournent vers les grands donateurs, notamment les partenariats entreprises, favorisée par les politiques RSE (responsabilité sociétale des entreprises).

 

Le social : au plus près des populations fragilisées

Ce secteur très vaste regroupe les services à la personne, les métiers de l’éducation spécialisée, le développement local et l’insertion professionnelle et bien sûr toutes les missions assurées par les services sociaux. Organisations publiques comme privées et de tailles très hétérogènes cohabitent au sein du secteur. Longtemps financé uniquement par des ressources publiques, il doit lui aussi engager sa mue vers la collecte de fonds privés. Le social partage des problématiques communes avec les secteurs de la solidarité, du confessionnel et de la santé qui font appel au mécénat depuis de nombreuses années.

 

L’économie sociale et solidaire - ESS : du donateur à l’investisseur social

Représentant 10% du PIB français et 2,3 millions de salariés, soit 13% des emplois privés, l’économie sociale et solidaire n’est plus un acteur marginal. L’ESS rassemble les entreprises et organisations qui cherchent à concilier solidarité, performances économiques et utilité sociale. Le secteur regroupe des acteurs historiques comme les mutuelles, les coopératives, les fondations et associations et de l’autre des nouveaux acteurs, tels les entrepreneurs sociaux.

En « disruptant » les frontières entre économie marchande et « non profit », le social business bouscule les modèles traditionnels de développement des ressources et oblige les pouvoirs publics à revoir les lignes de partage entre recherche de profit et non-lucrativité.

La loi du 31 juillet 2014 relative à l'économie sociale et solidaire est venue consolider les avancées sociétales du secteur.

Lire la loi sur Legifrance

Partagez ce contenu

RETOUR
EN HAUT