"Eviter que le fundraiser soit la seule variable d'ajustement."

Consultante britannique spécialisée dans la transformation des modèles économiques associatifs, Leesa Harwood a jeté un pavé dans la mare des charities il y a quelques semaines en évoquant, lors d’une conférence en ligne, certaines gouvernances « en abandon de responsabilité », se déchargeant sur les fundraisers de l’impératif d’arranger les choses face à la crise (lire le compte-rendu de Third Sector, en anglais). Entre injonction de redresser les collectes, de répondre aux objectifs posés avant la crise, voire à de nouveaux besoins, et trésorerie plus serrée que jamais, comment ne pas devenir le seul fusible d’une organisation en crise ?

Pour le dossier central de notre numéro Spécial de Fundraizine tout juste paru, elle aborde sans détour la question de la trésorerie, trop souvent vue comme une ressource isolée, déconnectée des organisations, et non pour ce qu'elle est : un flux traversant la structure et à considérer de bout en bout, du donateur au bénéficiaire, du fundraiser au chargé de programme… Appelant les fundraisers à résister à la pression de gouvernances ayant tendance à faire d'eux la seule variable d'ajustement, elle leur distille de précieux conseils pour sortir des silos et devenir de véritables "fundraisers embarqués". Un "must read" à découvrir ici sur notre site.