2016 : une « bonne » année selon les fundraisers

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Comment les responsables de la collecte jugent-ils leurs résultats de l’an dernier ? Pour son premier « Baromètre de la collecte en France », qui paraît ce mois de mars, Recherches & Solidarités, en partenariat avec plusieurs institutions et associations (1), a donné la parole aux responsables du secteur pour un point de vue « à chaud » de l’année écoulée.

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A l’automne 2016, 347 responsables de la collecte dans des associations françaises ont répondu, de manière anonyme, à une enquête, pour savoir comment ils jugeaient la collecte. Et le résultat est plutôt positif. Selon les deux-tiers des répondants, la collecte a été « bonne » en 2016. Seulement 10 % des organisations dont les fundraisers ont été interviewés ont été conduites à réviser leurs objectifs et à réduire leurs projets, faute de moyens.

L’enquête dévoile aussi les sujets d’inquiétudes majeurs pour les collecteurs en 2017. Le recrutement de donateurs (selon 37 % des interrogés), la suppression possible de l’ISF (34 %) et « l’agenda politique » qui rend l’avenir incertain (31 %) arrivent dans le trio de tête des principales sources d’inquiétude. La « pression de [son] organisation » est aussi l’un des principaux sujets de préoccupation, comme le recrutement de collaborateurs. A noter, plus les organisations sont grandes, moins elles craignent la concurrence des plateformes de crowdfunding… Mais plus les problématiques fiscales sont sources d’angoisse.

(1) L’Association Française des Fundraisers, le Comité de la Charte du Don en confiance, l’Institut des Dirigeants d’Associations et des Fondations (IDAF), l’Institut du Développement de l'Ethique et de l'Action pour la Solidarité (IDEAS), l’agence EXCEL devenue Hopening, et le réseau d’experts et d’universitaires, mais aussi Coordination Sud et le Carrefour des associations parisiennes.

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