Le volatile se penche aussi, et surtout, sur la facture du street pour les associations. « L’addition est salée : si les quêteurs touchent de 10 à 11 euros brut de l’heure, leur employeur facture la prestation six ou huit fois plus cher aux ONG clientes. […] Plus gênant : cela devient vite une addiction, et 30 à 50 % des sommes récoltées sont aussitôt englouties dans la recherche de nouveaux donateurs ». Une fois encore, ONG Conseil est sur le grill, qui « claironne que les 60 millions facturés aux associations […] depuis 2005 vont, promis-juré, engendrer 330 millions de dons d’ici à 2013 ». Bref, Le Canard est plus que perplexe… D’autant que, à cause de la crise « le marché de la collecte de rue affiche une baisse de 10 à 15 % ». Une fois encore, force est de constater que le street-fundraising a vraiment mauvaise presse.

 

Illustration : ©Canard enchainé