Deuxième changement, pour ce qui concerne les prêts participatifs, « les contributions des prêteurs étaient limitées à 1000 euros par projet pour un prêt avec intérêt et 4000 euros par projet pour un prêt non rémunéré. Ces plafonds passent désormais respectivement à 2000 euros et 5000 euros. » 

Par ailleurs, les minibons « ouvrent la possibilité pour les personnes morales de prêter à des entreprises dans le cadre du financement participatif. Les plateformes qui souhaitent intermédier des minibons doivent obtenir le statut de CIP auprès de l’Autorité des marchés financiers » (pour tout savoir, cliquez ici).

Moins technique, cette comparaison intéressante entre les enjeux du crowdfunding, en France et en Grande-Bretagne, dans les Echos « Il semble que le modèle anglo-saxon a joué un rôle favorable en termes de volumes échangés (4 milliards d'euros aux UK vs 300 millions d'euros en France). Il est à noter que le Royaume-Uni a également instauré un environnement fiscal spécifique au crowdfunding visant à favoriser le financement direct des entreprises. La culture anglaise du risque et de l'investissement dans des produits financiers innovants jouent également un rôle important, les investisseurs professionnels anglais ne s'y sont d'ailleurs pas trompés puisqu'ils profitent de taux de rendement attractifs (7 % en moyenne) et participent à plus de 50 % des volumes financés ».

Illustration : © Maniac Geek