Conséquence indirecte de ce succès : le niveau de fréquentation inattendu a un impact positif sur le mécénat. « Nous avons senti les mécènes de plus en plus réceptifs », explique Christophe Monin, responsable du mécénat de la Philharmonie dans les colonnes des Echos. Un appel aux dons pour les orchestres de jeunes de la Philharmonie a réuni 125 000 euros en 75 jours, contre 60 000 espérés. Le Musée de la musique, à la recherche de 20 000 euros pour l’acquisition d’une œuvre, a pu réunir la somme en quatre jours auprès des entreprises partenaires.

Les développements futurs du lieu et les coûts afférents laissent les dirigeants de la salle à l’équilibre financier précaire sur leurs gardes : « L’avenir est conditionné au maintien de la réussite que nous connaissons aujourd’hui », reconnaît Laurent Bayle dans Le Parisien. Le président de la Philharmonie veut ainsi « développer le recours au mécénat ». Une nécessité car attention, prévient Le Point qui évoque la fragilité du modèle : en cas de baisse de la fréquentation, le mécénat « d’opportunité » risque de plonger de concert. 

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