Dans Le Monde, le secrétaire d’Etat chargé de l’enseignement supérieur et de la recherche Thierry Mandon confirme qu’il faut « définir un nouveau modèle économique qui ne soit pas seulement fondé sur le budget de l’Etat ». Face à une concurrence mondiale exacerbée et à des financements publics en diminution, le secteur se tourne donc vers des modèles alternatifs. Et innove pour rester dans la course. 

Au menu : bourses, prêts bancaires, partenariats avec des entreprises ou formation continue. Et bien sûr la collecte de fonds, auprès des entreprises et des anciens élèves. Or pour cela, « les diplômés doivent se sentir membres d’une famille », rappelle Jean-Michel Blanquer, le directeur général de l’ESSEC. Un sentiment d’appartenance ancré dans la tradition anglo-saxonne mais encore trop peu développé en France. À l’ESSEC, ils sont 45 000 alumni, théoriquement dotés d’un fort pouvoir d’achat...

Pour parvenir à assumer les frais de fonctionnement et les lourds investissements de ces établissements, les fondations et le fundraising sont là encore en première ligne. Mais, précise Le Monde, « pour l’heure, les résultats sont mitigés ». Notamment parce que, selon Delphine Manceau, directrice de la division Corporate à l’ESCP Europe, « la collecte de fonds représente un changement culturel important pour la France  ». Il est en cours.

 

Illustration : ©Dariusz Sankowski Pixabay