Malgré le contexte, le moral n'est pas mauvais : 61% des répondants sont optimistes pour l'avenir de leur association. Le fundraising reste leur premier espoir : 85% prévoient d'investir dans de nouvelles opportunités de collecte (renforcer l'existant pour 64%, explorer de nouvelles options pour 56%, recruter des fundraisers pour 24%). Plus entrepreneuriales, 50% ont aussi choisi de développer leurs activités génératrices de revenus. Les associations enfin en collaboration : 69% ont mis en place des programmes joints, 20% sont dans une logique de fusion, 35% font travailler plus étroitement les divisions Finance et Fundraising.

Malgré le bruit autour du concept, l'investissement social (impact investing) reste marginal : seuls 8 sondés sur 427 y ont fait appel et 80% n'y ont "même pas songé". Le recours le plus fréquent reste l'idée de puiser dans les réserves (63%). "Utilisez plutôt vos réserves pour embaucher des fundraisers, exhortait le directeur de l'IoF lors de la présentation de l'étude. Vous aurez 250% de retour sur investissement !".

 

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