Qui sont ces NextGen Donors ? Le panel laisse rêveur : 53% viennent de familles donnant plus de 250.000$ par an et 52% de familles ayant plus de 5 millions dans leurs fondations ou fonds philanthropiques. Cette génération aura plus d'argent qu'aucune autre avant elle à donner. Mais, s'étonne presque l'étude, elle ne semble pas du tout souffrir du syndrome "enfant gâté", finalement bien plus motivée par les valeurs morales que par les valeurs financières.

Ces jeunes confirment la montée en puissance d'une philanthropie familiale plus stratégique, guidée par l'impact – durable - avant tout, assortie d'une volonté d'engagement forte, du désir de "mettre la main à la pâte" pour pousser des structures ou des causes en résonnance avec leur génération (droits civiques, environnement...). Ils scrutent les organisations, cherchent les associations répondant à leurs aspirations, financent des solutions (et non des palliatifs à des problèmes) et partagent facilement leurs choix généreux (notamment via les réseaux sociaux). Mais, fortement influencés par la philanthropie de leurs parents ou grand-parents, ils entendent aussi continuer à donner aux structures (communautaires notamment) soutenues de longue date par leurs familles.

En bref, ils ne comptent pas attendre le seuil de leur vie pour décider du genre de philanthropes qu'ils veulent être. Pour savoir qui ils sont, et comment leur parler, c'est sur le site dédié ici, ou par exemple dans l'article de la Stanford Social Innovation Review .

 

Illustration : ©La Revue