Les deux universitaires ont mené l’enquête auprès des entreprises inscrites sur la liste « Fortune 500 » en 2004 et qui avait donné suite au passage de l’ouragan sur la Nouvelle-Orléans. Ils ont constaté que « si le cours des actions de la plupart des entreprises avait chuté après l’ouragan, l’ampleur de cette chute était davantage liée aux antécédents d’irresponsabilité sociale des entreprises – et non aux dons effectués récemment », rapporte Réseau entreprise et développement durable, qui a produit un intéressant résumé sur son site. « Autrement dit, la réaction philanthropique en cas de catastrophe renforce le capital de réputation qui entraîne des rétributions financières à long terme. Elle ne permet pas de créer des gains immédiats en capital financier ». Il serait étonnant en effet que donner revienne immédiatement à gagner... L’étude conclut également que « le capital de réputation est davantage susceptible d’entraîner des rétributions financières si la réputation de l’entreprise n’est pas entachée par de mauvaises actions ». Elémentaire...

 

Illustration : ©Jemesouviens.biz