Parmi elles : augmenter le plafond des contreparties susceptibles d’être consenties aux particuliers (qui passeraient de 20 à 100 euros) et inciter à la conclusion de chartes éthiques du mécénat par l’octroi d’un bonus fiscal en faveur des mécènes (pour les particuliers, la réduction passerait de 66 à 70 %, pour les entreprises, de 60 à 65 %). Mais aussi renforcer le soutien au spectacle vivant par la création d’une fondation sur le modèle de la Fondation du patrimoine, ou favoriser l’émergence des pôles régionaux de mécénat : « Ces centres procureraient davantage de visibilité aux projet en quête de mécènes, et, inversement, aux PME cherchant des porteurs de projets. La mutualisation des moyens des PME est aussi un axe qui souhaite développement la mission en encourageant ces dernières  à la création des fonds de dotation », analyse Le Quotidien de l’Art.

Au moment même où les attaques sur le don se multiplient, on ne peut que se réjouir de l’émergence de propositions visant à favoriser le développement de la philanthropie ! Nous suivrons donc avec grand intérêt l’avenir de ces propositions…

A lire également : l’interview de Robert Rubin, président de la Fondation Centre Pompidou, au Monde. L’ex-homme d’affaires estime que pour booster le mécénat culturel, « l’Etat pourrait, comme aux Etats-Unis : alléger la fiscalité des riches afin qu’ils se fassent mécènes ». Il juge d’autre part que les musées « s’y prennent mal. Les institutions culturelles françaises ont créé des cellules de mécénat. Mais les gens riches ne veulent pas être séduits par des comptables. Ils veulent être séduits pas des gens qui connaissent l’art, qui sont au contact avec les artistes, peuvent leur parler de leurs expériences, faire une analyse esthétique… C’est la même chose à l’université ou dans la recherche médicale : ce sont les professeurs réputés qui séduisent les grands donateurs ».

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