« Seuls 68 millions d’euros ont été levés depuis 2008, et les dons aux universités les mieux loties ne dépassent guère aujourd’hui 1 % de leur budget. L’importance des partenaires privés dans les universités est donc encore toute relative… » Paradoxalement, les universités de province, bénéficiant d’un réseau de PME local, tireraient plus leur épingle du jeu que les parisiennes. Certaines facs, comme celle de Paris-Ouest-Nanterre, ont carrément renoncé à mettre en place une fondation. Il faut dire que la réforme ne pouvait pas tomber plus mal qu’en pleine crise économique… Pour les universités les plus aguerries au fundraising, « il s’agit maintenant de convaincre les partenaires de prolonger leur action et d’en trouver de nouveaux »… Bref, pas simple ! Quoi qu’il en soit, la LRU aura eu le mérite de faire se rapprocher deux mondes (entreprises / universités) qui avaient du mal à se parler… Affaire à suivre. De près.

Rendez-vous en février 2012 pour la Conférence de l’AFF consacrée à l’enseignement supérieur et la recherche.

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