Le désengagement, drame de ce siècle ! Cette tendance forte des sociétés occidentales se retrouve aussi dans la manière de faire de la philanthropie. Les fonds de dotation qui connaissent un succès croissant grâce notamment à leur facilité de création, tendent donc à avoir la préférence des philanthropes sur des formes plus traditionnelles comme les fondations.
D’où, selon le quotidien les Echos, qui s’est fait l’écho du panorama 2011 d’Ernst & Young, « l'attrait du fonds [de dotation] ». « Si 12 % des fonds créés l'an dernier détenaient plus de 1 million d'euros d'actifs, 43% ne bénéficiaient cependant d'aucune dotation. Preuve que les entreprises privilégient […] “un financement ponctuel plutôt que de se lier dans la durée”, comme les y obligent les fondations ». Selon le cabinet Aklea, un fonds de dotation se crée tous les jours depuis un an : une progression sans commune mesure avec le développement des fondations d’entreprise et fondations RUP, qui lui, stagne.
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