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« Liker » n’est pas donner

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Publié le 29 octobre 2014

La génération Facebook est-elle une chance ou un boulet pour les associations collectrice ? C’est la question que se posent de plus en plus de professionnels.

Après le « Ice Bucket Challenge », ou la course solidaire pour moustachue Movember, « le #WakeUpCall, qui consiste à se prendre en photo le matin au réveil, lancé par l'Unicef pour aider les enfants syriens, vient de débarquer sur les réseaux sociaux », relate 20 Minutes, qui s’interroge à son tour : « Ces défis ont-ils changé la face de la philanthropie ou s’agit-il de simples coups d’épée dans l’eau ? » « Le vrai défi, poursuit le journal gratuit, est de transformer ces phénomènes viraux en financement et adhésion durable. Ces défis font beaucoup de bruit, mais nombreux sont ceux qui négligent la dimension collecte ». 

Bref, si les réseaux sociaux et les « jeux solidaires » qui s’y développent offrent souvent une grande notoriété aux associations, côté collecte, il est rare qu’ils portent leur fruit  - exception faite du « Ice Bucket Challenge » qui a réussi le tour de force de faire donner des millions d’internautes « in real life ». Alors, Facebook, chance ou pas chance pour le secteur ? Vaste question… Dont s’est aussi emparé l’Unicef suédois dans un émouvant spot (à voir ici) qui a pour autre avantage de nous faire réfléchir : « Aujourd’hui, Uniced Sweden a 177 000 “likes” sur Facebook. Nous atteindrons peut-être 200 000 “like” cet été. Alors, ça devrait aller mieux », dit un enfant habitant dans un taudis. Puis, s’affiche sur l’écran « Les “likes” ne sauvent pas de vies. L’argent, si ». On ne saurait mieux dire.

 

Illustration : ©Linkedin

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