Néanmoins – et heureusement ! –, la majorité des sondés ont une « bonne image » globale de l’action des associations lorsque advient une catastrophe. Ils jugent même que l’action du tiers secteur est plus efficace que celle des pouvoirs publics. 4 donateurs sur 10 déclarent enfin qu’ils feront un nouveau un don pour aider à la reconstruction de l’île dans les mois qui arrivent.

Autre enseignement, les donateurs interrogés ne sont que 14 % à penser que la Fondation de France est « l’association qui œuvre le plus en Haïti » (contre 56 % pour la Croix-Rouge, Et 47 % pour Médecins sans frontières)… De même, 71 % d’entre eux jugent que la Croix-Rouge et MSF ont bénéficié de la plus importante couverture médiatique, 25 % seulement pensant que c’est la Fondation de France… Visiblement, les donateurs n’en sont pas à un paradoxe près !

Haïti, 5 mois après : quels enseignements ?, Mediaprism Group, à lire ici

 

Illustration : ©ParisMatch