A l'occasion des dix ans de la loi Aillagon portant sur le mécénat, la société d'avocats Fidal a mené l'enquête.
En octobre, elle a interrogé 213 professionnels du mécénat afin d'en savoir plus sur le bilan qu'il tirait d'une décennie de réductions fiscales. Les résultats du sondage (à lire ici) montrent que cette décennie est perçue très positivement par les professionnels. Près des deux tiers estiment que la loi Aillagon a permis de développer « significativement » le mécénat d'entreprise, et près de la moitié, qu'elle a « incité les entreprises à mieux prendre en compte les questions sociétales ». Seule ombre au tableau : ils ne sont toutefois que 35 % à considérer qu'elle a contribué à faire émerger « une culture du don des particuliers en France ». La culture est considérée comme le premier secteur « gagnant » du mécénat, elle est suivie par l'action sociale et l'humanitaire. Sans surprise, 53 % des répondants pensent que l'avenir du mécénat est dans un modèle « hybride », entre dons d'argent, économie sociale et solidaire, crowdfunding, investissement socialement responsable, etc.
Illustration : ©LaTribune
