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Enquête : les associations face au défi du numérique

Digital .

Publié le 29 octobre 2014

Jeunes, Séniors, bénévoles, donateurs, bénéficiaires… Aujourd’hui, tous les acteurs du monde associatif communiquent et échangent via le numérique. Les associations suivent-elles le rythme de cette révolution ? A la demande du ministère de la Ville en 2013, le réseau Recherches & Solidarités (R&S) a lancé une recherche-action, en s’appuyant sur un large comité de pilotage (composé de l’AFF, de la Croix-Rouge, de l’Unicef, mais aussi de la CPCA Bretagne, et de bien d’autres organisations…). 

Une note de synthèse sur « Le numérique au service des associations et de la mobilisation citoyenne » sera rendue publique demain. « Les enjeux sont forts pour les associations, explique R&S, apprivoiser, maîtriser et partager les outils numériques pour muscler leur projet, rendre leurs actions plus efficaces, promouvoir ou défendre leurs causes, accueillir de nouveaux adhérents, développer le bénévolat et la collecte de fonds… »

Premier enseignement de cette enquête : plus les associations collectrices utilisent le numérique, plus la confiance des donateurs est forte. « Pour les responsables d’association, le numérique permet avant tout de se faire connaître, de communiquer, et de renvoyer une image attractive : plus de visibilité, donc plus de notoriété et de crédibilité, vis-à-vis du grand public et surtout vis-à-vis des partenaires financiers publics et privés ».

Si l'effet du numérique est bénéfique sur l'image des associations, perçues comme plus transparentes, côté mobilisation, c'est une autre histoire. Si globalement, le numérique facilite la mobilisation des internautes (pétitions, dons en ligne, informations...) les associations ont encore des progrès à faire dans la relation « online » établie avec les bénévoles : « Un décalage important demeure entre les attentes et les espoirs mis dans de tels outils pour attirer les bénévoles, et les résultats obtenus pour le moment dans les associations », note ainsi R&S.

Pourquoi l'utilisation du numérique demeure-t-elle alors quelque peu sous-développée ? Les interrogés invoquent, en premier lieu, le manque de temps, mais aussi le manque de savoir-faire techniques – une technique qui évolue sans cesse. A noter également, les problématiques liées à la confidentialité et aux « efforts nécessaires pour faire accepter les changements, au plan individuel, comme au plan collectif (revoir les modes de fonctionnement de l’association, redéfinir des missions…) ».

A vos claviers : L’enquête « A l’écoute des donateurs », menée chaque année par R&S, fête ses huit ans ! Pour participer à l'enquête nationale qui a lieu actuellement, merci de cliquer ici (n’hésitez pas à faire tourner le lien !).

 

Illustration :©Linkedin

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