Les Français aiment voir leurs associations sur les réseaux sociaux… mais hésitent encore à y donner
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Publié le 21 juillet 2017
Comment mieux utiliser les réseaux sociaux pour collecter ? Une étude de Harris Interactive, réalisée pour Communication Sans Frontières et Facebook et publiée début juillet à l’occasion du premier Sommet Social Good de Facebook France, nous éclaire un peu sur cette vaste question. Elle donne en effet des indications sur le rapport qu’entretiennent les internautes et les associations sur les réseaux sociaux.
D’abord, et c’est une bonne nouvelle, près d’un tiers des internautes suivent les pages des associations sur Facebook (ce qui ne veut pas dire pour autant qu’ils sont forcément abonnés ou qu’ils utilisent le bouton « like »). Parmi eux, près de la moitié relaient ou retweetent des actualités postées par les associations, devenant ainsi des mini-ambassadeurs de la « marque ». Etre présent sur les réseaux sociaux est aussi, selon les Français interrogés, un gage de confiance pour l’association, et d’ailleurs, ils « attendent en priorité des ONG qu’elles utilisent les réseaux sociaux comme un vecteur de transparence sur leur fonctionnement ».
On peut le regretter ou pas, les réseaux sociaux ne s’imposent pas encore comme des médias de collecte. Le baromètre Harris Interactive souligne ainsi que si « 8 % des associations ont déjà fait des appels au don via les réseaux sociaux », seulement « 19% des Français déclarent être en confiance pour faire un don sur les réseaux sociaux ». La pratique de don apparaît même en légère baisse en 2017.
Du côté des responsables des ONG qui ont été interrogés pour l’étude, on semble désormais très à l’aise avec Facebook et Twitter. Sur le panel des répondants, les réseaux sociaux sont ainsi devenus le troisième outil de sollicitation utilisé, derrière le mail et le courrier. Nombreux sont les dirigeants de structures qui demandent des améliorations pour être traités de manière privilégiée sur les réseaux sociaux : par exemple, « rendre visibles 100 % des postes », « développer des outils de collecte sur les communautés », accroître la distinction entre ONG et entreprises quand il s’agit de faire des dons en ligne, proposer de nouvelles fonctionnalités de mobilisation en ligne…
Pour retrouver l’étude en ligne, cliquez ici.