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Mécénat : Admical répond au Monde

Mécénat .

Publié le 04 février 2015

La double page que le Monde a consacré, le 3 janvier, aux plus grands escrocs du mécénat (et dont nous vous rendions compte ici) n'a pas du tout plus à François Debiesse, président délégué d'Admical.

Et pour cause : « Consacrer une page entière au mécénat dans le journal Le Monde, pendant la période des fêtes où la moitié des Français sont en train de choisir les associations auxquelles ils vont faire des dons, voilà une idée réjouissante », ironise-t-il dans une tribune « punchy » publiée sur le site d'Admical. Au lieu de cela, déplore-t-il, « les auteurs de l’article ont préféré exhumer 4 faits divers isolés, déjà connus, concernant des mécènes étrangers ayant fait des dons en France et ayant ensuite été reconnus coupables de transactions illégales. L’affaire la plus récente date de six mois, les suivantes de 2011, 2004, et enfin la quatrième de… 1988 ». Et de rappeler qu'Admical, à travers par exemple sa nouvelle charte, est justement là pour épauler les professionnels...

Plus globalement, cette « affaire » pose la question du regard de la presse sur le mécénat. Ce n'est pas une nouveauté, les médias s'intéressent plus aux trains qui arrivent en retard qu'à ceux qui arrivent à l'heure ! Mais il y aurait aussi, selon François Debiesse, une profonde méconnaissance du milieu, à l'origine d'une suspicion généralisée à son égard. Souvent, poursuit-il, le mécénat est « dénigré à coups de procès d’intentions : les mécènes, tout particulièrement les entreprises, ne chercheraient qu’à redorer leur blason. [...] Bien sûr, il y a des enjeux d’image. [...] Mais s’il s’agissait de compenser une mauvaise image, comment expliquer, alors, que des entreprises respectueuses l’environnement, de leurs salariés et de la société persistent néanmoins à être mécènes ? Nous n'en sommes plus là ». Mais beaucoup de journalistes, eux, si... Au secteur de se faire encore plus pédagogue...

 

Illustration : ©LePoint

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