Fundraisers.fr Fundraisers.fr

En matière de générosité, la « théorie du ruissellement » semble fonctionner

Philanthropie .

Publié le 28 mars 2018

28/03/2018 - 09:58

Il y en a eu, des Newsletters de l’AFF, où l’on s’inquiétait de la baisse de la générosité des Français ! Pourtant, nonobstant les fluctuations des dons, la tendance lourde est là. Réjouissante pour le secteur : selon une étude exclusive de l’Observatoire de la philanthropie de la Fondation de France, qui a pris en compte la totalité des dons réalisés (mécénat d’entreprise, dons de particuliers dans tous les domaines, y compris crowdfunding, générosité embarquée, collecte sur le terrain, dons en nature...) et l’a comparée avec les usages en vigueur il y a dix ans, la générosité a explosé. Elle représente aujourd’hui, tous secteurs confondus, plus de 7 milliards d’euros. Loin donc, du chiffre de 3 ou 4 milliards d’euros que l’on avait coutume d’avancer jusqu’ici.

« Les dons des particuliers faisant l’objet de déduction sur l’impôt sur le revenu représentent 2,62 milliards d’euros en 2015, soit une augmentation de 70 % » en dix ans, pointe l’Observatoire. Cette explosion de la générosité privée est à mettre sur le compte de l’augmentation relative du nombre de foyers donateurs déclarants (+ 20 %), mais surtout, de l’augmentation du montant donné. Puisque cette augmentation concerne surtout les ménages les plus riches, dont les revenus ont crû, on peut donc émettre l’hypothèse qu’en matière de philanthropie, la fameuse « théorie du ruissellement » semble fonctionner. L’Observatoire donne aussi crédit aux organisations d’avoir su professionnaliser leur collecte.

Autre enseignement intéressant de cette enquête, le montant des legs, inconnu jusqu’alors, et estimé par l’Observatoire à près d’un milliard d’euros. « En l’absence de référencement exhaustif centralisé, cette estimation inédite se fonde sur une base de données ad hoc représentant 300 des principales organisations bénéficiaires de legs », précise l’Observatoire de la philanthropie.

Enfin, les « nouvelles générosités » ont également le vent en poupe, selon l’étude. Le total des « collectes populaires » - sur la voie publique ou non nécessairement déclarées -, s’élève à 47,5 millions d’euros en 2015. Si le don en crowdfunding se développe, il est intéressant de constater que ceux qui en profitent le plus ne sont pas les associations d’intérêt général, mais les particuliers et les entreprises.

–> Plus d’infos, cliquez ici.

Partagez ce contenu

RETOUR
EN HAUT