Le mégaphilanthrope était de passage en France, la semaine dernière... et comme toute star qui se respecte, il a pris grand soin de faire la pub de ses activités philanthropiques. Invité à une manifestation organisée par Le Monde, il est revenu sur son parcours de philanthrope, débuté par un voyage en Afrique en 1993 (lire ici).
« Lors des débuts de notre fondation, le sida, la tuberculose et le paludisme étaient d’énormes épidémies qui tuaient 6 millions de personnes par an. C’est pourquoi nous avons, avec d’autres, créé le Fonds mondial (...) Au cours des trois dernières années, le Fonds mondial a pu réduire de plus de 600 millions de dollars le coût des médicaments indispensables pour sauver des vies », a-t-il expliqué aux lecteurs du Monde.
Sur France Inter, samedi, il était au micro d'Alexandra Bensaïd, dans l'émission « On n'arrête pas l'éco » (écouter ici). La journaliste a tenté de percer un peu la com' de son invité exceptionnel.
Celui-ci a exposé ses vues plutôt « progressistes » sur l'économie américaine, estimant nécessaire une augmentation d'impôts, notamment sur les successions, ou des taux d'imposition par palier sur le rendement des capitaux... Bill Gates, défenseur de l'impôt et de l'Etat-providence ? On se pince !
« Un grand pourcentage des nouvelles entrées d'argent devrait incomber aux riches », a-t-il même estimé, vouant aux gémonies les exilés fiscaux... Plus difficile, en revanche, de lui demander un regard critique sur sa propre pratique philanthropique – qui le conduit par exemple à développer les OGM. « Vous êtes un nouveau pouvoir, Bill Gates, et vous n'avez pas de contre-pouvoir », a pointé Alexandra Bensaïd.
Illustration : © Cameroon Voice
