Un intéressant article du Nouvel économiste (à lire ici) revient sur les nouvelles formes de générosité qui pourraient voir le jour grâce à la crise – à quelque chose, malheur est bon...
Alors que les donateurs se recentrent sur des causes de proximité, que le montant des dons s'amenuise chez les « middle donors » et que le recrutement de nouveaux donateurs est à la peine (+ 0,9 % entre 2007 et 2010), voilà nos associations et fondations parties à l'assaut des nouvelles générations. Un « vivier inexploité », explique Le Nouvel économiste, que le secteur cherche à séduire via les nouvelles technologies : Internet, mobiles, réseaux sociaux, microdons... « Le don en ligne ou par smartphone interposé est devenu un incontournable, et un vrai outil de stratégie », constate le site d'info qui prévient que si les initiatives foisonnent, elles touchent aussi une population « jeune, mais infidèle ».
Dans la mouvance du microdon, le nouveau bouton « Zegive » a fleuri sur les sites Internet, notamment le très visité Priceminister. Autre petit nouveau dans le secteur, ButterflyEffect, qui propose des applications mobiles solidaires : un km parcouru par le détenteur du smartphone égale à un euro envoyé à une association. « Allier le clic tout puissant, la gratuité d’Internet et la montée de la solidarité virtuelle: l’idée est bien dans l’air du temps ». Mais il faut s'armer de patience, pointe à raison Le Nouvel économiste : « Pour l’instant, l’enjeu de ce type d’initiatives relève à la fois de l’optimisation de la visibilité, et de la question des commissions. Lorsque ces dernières seront minimisées, les sommes récoltées seront plus conséquentes, et le cercle encore plus vertueux ». A bon entendeur...
Illustration :©TheOdyssey
