Par Hélène Cavagna & Noémie Wiroth

Par Hélène Cavagna

[publirédactionnel]

Nous le savons, aujourd’hui la part du digital dans la collecte des structures caritatives ne cesse de croître atteignant son plus haut niveau en 2022 : 26,8 % de la collecte globale, d’après le baromètre de la générosité de France générosités. 

Comparé à une dizaine d’années, le digital n’est plus réservé aux grosses structures et l’ensemble des associations et ONG ont décidé de prendre ce virage afin de répondre aux nouveaux enjeux dans un objectif toujours plus accru de développement.

Catherine Zimmermann

Bonjour Claude. Vous avez créé ADM Value en 2001 et étiez précurseur de l’off-shore en ouvrant le premier centre de Relation Client à Rabat, au Maroc.
Pourquoi avez-vous tenu à ouvrir, principalement à l’étranger, vos centres de contacts ?

Claude Briqué

« Les moments de crise produisent un redoublement de vie chez les hommes », disait François-René de Chateaubriand. Les pandémies semblent, elles, inspirer les créatifs et les structures d’intérêt général. La 14ème édition du Grand Prix de la Communication Solidaire qui s’est tenue, le 29 mars, dans les locaux de l’ESCP Paris devant une assemblée nombreuse et un jury présidé par Ann Avril, la présidente de l’AFF et directrice générale de l’UNICEF France, a prouvé, une nouvelle fois, l’immense agilité et l’incroyable inventivité du monde associatif dans les périodes difficiles.

Interview de David KLAJMAN du Groupe FIDELIS

David KLAJMAN est l’animateur du « podcast du fundraising », qu’il a lancé en collaboration avec l’AFF. Il y interviewe des personnalités du monde du fundraising pour évoquer des sujets de fond ou d’actualité (à écouter ici). Il est également co-fondateur de FIDELIS, un des leaders de la collecte de dons par téléphone en France.

Le 30 novembre sera organisée la quatrième édition de Giving Tuesday en France. Quel est l’importance de ce mouvement mondial ?
 

Donner une voix à votre projet pour inspirer le changement, le vrai.

2021 est une année festive pour Cible. Notre équipe a franchi le cap de ses 20 ans, et cet automne, nous célébrons en grand notre 5^e anniversaire sur le sol européen. En tant qu’agence créative spécialisée en marketing philanthropique, nous amorçons cette nouvelle décennie sous le signe du renouveau, tout en demeurant fidèles à nos valeurs d’excellence, de collaboration, d’audace et d’ouverture d’esprit.

Le mouvement a été amplifié par la crise Covid. Le secteur de la publicité a entamé son virage responsable, à tous les niveaux : impact carbone des communications, diversité et lutte contre les stéréotypes...

Question récurrente du fundraiser : pour collecter faut-il montrer le bénéficiaire ? Le donateur ? Ou l'acteur associatif qui fait le lien entre les deux ? En cette période où les campagnes des acteurs de la lutte contre la précarité et l'exclusion en France prennent des airs d'appels d'urgence, plusieurs associations ont choisi la troisième voie, celle de mettre à l'honneur leurs équipes, dans leurs appels de fin d'année qui revendiquent que leur action est "plus que jamais" essentielle cette année.

Le bal des campagnes de fin d'année bat son plein. Point d'orgue de la semaine, les collectes des Restos du Cœur et des Banques alimentaires, appuyées de large relais médiatiques sur la précarité croissante. Des causes qui parlent un peu d'elles-mêmes en cette année 2020 où le choix du message est une clé de mobilisation cruciale. Dans ce contexte, certains misent sur l'anti-momentum, insistant au contraire sur l'action dans la durée.

Octobre rose, Giving Tuesday, Dry January, etc. : le calendrier de la générosité s’emballe ! Tout au long de l’année, le grand public est sollicité pour contribuer à des campagnes collectives en agissant, en relayant, en donnant. Le principe est simple : fédérer le plus grand nombre. Mais comment utiliser ces caisses de résonance sans se noyer dans la masse ?

Rebondir sur l'actualité pour réimposer sa cause. Utilisée à bon escient, la ficelle bien connue fait souvent mouche. Sauf si… tout le monde le fait. Nous n'y sommes pas encore mais les campagnes associatives jouant avec l'idée du geste barrière comme rempart contre un fléau, une injustice, commencent à se multiplier.